Salar de Surire
6 décembre 2016
Nous avons quitté Colchane tôt le matin, visité les villages abandonnés d’Isluga, Enquelga et Santa Flor de Parajalla dans le Parc National d’Isluga, puis avons atteint la rive sud-est du Salar de Surire en milieu d’après-midi. Le ciel était redevenu bleu, parsemé de cumulus blancs, après une journée plutôt couverte. Idéal pour admirer les sources chaudes turquoises ! Des vigognes paissaient aux alentours et des étendues blanches de sel étaient visibles au loin. Un brouillard salin flottait sur certaines parties du salar.
Le Salar de Surire est un Monument Naturel du Chili. Surire vient de suri, qui signifie nandu en quechua. Le salar est consisté principalement d’une saline et de petits lacs salés. Du borax est extrait d’une mine située dans la partie nord.
Notre priorité fut ensuite de trouver un endroit où dormir. Personne ne souhaitait vraiment passer la nuit sous la tente à une altitude de 4.250 mètres. Heureusement, nos chauffeurs connaissaient bien les Rangers de la CONAF (gardes forestiers au Chili) et ils ont négocié l’utilisation de baraquements vides situés à côté du Poste des Rangers. Pas très confortables mais au moins nous avions des lits et des douches. Nous avons déchargé les voitures, rangé nos sacs dans les baraquements et quitté la station CONAF pour trouver un endroit approprié pour le coucher du soleil. Nous avons roulé de long en large sur la rive sud du salar, mais sans trouver le bon spot. Le soleil a finalement disparu derrière les montagnes, c’était raté ! Retour à la station CONAF où avons apprécié un dîner chaud.
Après une séance photo décevante, nous ne pouvions pas rater le lever du soleil et avons soigneusement planifié le lendemain matin !
7 décembre 2016
Nous nous sommes réveillés très tôt et avons quitté le camp en direction du nord, puis de l’est. Il faisait nuit noire lorsque nous avons contourné les bâtiments de la mine et, un peu plus loin, le camp des Carabineros de Chile. Leur travail consiste à surveiller toutes sortes de traficants qui opèrent entre la Bolivie et le Chili. Puis nous avons atteint un petit belvédère à 5h30 du matin, en plein milieu de la rive nord de Surire. Nous sommes restés à l’intérieur des véhicules, en attendant les premières lueurs du jour.
Cela valait vraiment la peine et je vous laisse admirer les différentes couleurs et reflets du lac salé, qui abrite également de grandes colonies de flamants roses. Deux heures plus tard, nous sommes retournés au Poste de la CONAF pour prendre le petit déjeuner.