Laguna Blanca, laguna Verde
Laguna Blanca fut notre premier arrêt en Bolivie. Nous y sommes arrivés en soirée, le dernier jour de novembre 2016, avons passé la nuit dans un modeste refuge afin d’être prêts pour l’action avant le lever du jour.
Nous étions quasi seuls, sans touristes autour, bien que le lac salé soit le principal point de départ pour l’ascension du volcan Licancabur qui se dresse à la frontière entre le Chili et la Bolivie.
Le soleil se leva d’une lumière magnifique ce qui nous laissa le temps nécessaire pour bien admirer les panoramas et remplir les cartes-mémoire. A 4350m d’altitude, l’eau d’une couleur blanche caractéristique était encore gelée à cette heure matinale. Un peu plus tard, les nuages ont commencé à obstruer le ciel, sonnant l’heure du retour au refuge pour prendre un petit-déjeuner.
Des flamants de James ont élu domicile sur la lagune, toujours très photogéniques en particulier au cours de leurs vols.
Laguna Verde
Séparé de Laguna Blanca par une mince bande de terre, se trouve un autre lac salé, Laguna Verde. Les photographes peuvent généralement prendre des clichés d’une incroyable couleur émeraude mais ce ne fut pas le cas pendant ma visite. Peut-être à cause du temps couvert ou bien des réactions chimiques au sein du lac qui ont une influence majeure sur les variations de couleurs. En effet, on y trouve une forte concentration de cuivre (d’où la couleur verte), magnésium et arsenic !